La nuit claire
Fin juin je suis partie au pays du soleil de la nuit. J'ai vu ses rayons darder le plancher de la chambre à 3 heures du matin, j'ai aimé qu'il n'y ait plus d'obscurité, plus de nuit angoissante, j'ai aimé pouvoir lire au milieu de la nuit sans allumer. Puis au retour j'ai détesté retrouver le noir de la nuit. On s'habitue à tout.
Et durant ces jours sans fin j'ai découvert la beauté d'un monde neuf et immense, des glaciers à n'en plus finir, des volcans jeunes et actifs, de l'eau bouillante qui sortait de terre. Et puis des camaïeux de vert à perte de vue, et des plages noires, des immenses champs de lave recouverts de mousse, des ciels bleus azur parsemés de nuages gigantesques. Et sur la mousse on pouvait courir, s'allonger, rêver à de petits lutins islandais. J'ai écouté l'eau couler, chûtes, cascades, geyser, sources, mer, lacs, l'eau chaude, tiède, froide est partout.
J'ai aimé ce pays jeune, neuf, dynamique, vivant, sa capitale belle, toute en couleurs, calme, heureuse. Je n'ai senti aucun stress dans ce monde-là, comme si le simple fait d'être vivant, tout près de la nature suffisait au bonheur de ses habitants.
J'aurais aimé y rester, vivre là-bas, au moins tout un été...
Le contraste des couleurs de la nature
Lupins d'Ecosse par champs entiers
Ce glacier est aussi grand que la Corse
Il est 23h, le soleil fait semblant de se coucher
Champs de mousse à perte de vue
Presqu'aussi beau qu'un ciel breton
Et je m'en vais réfléchir à ma prochaine escapade...